Dans les années 1970, la pose d’un sphincter urétral artificiel était indiquée dans les cas d’incontinence urinaire liée à des anomalies de dénervation urétrale, puis elle a été progressivement proposée aux patientes souffrant d’incontinence de stress. Nous présentons un cas clinique d’une patiente âgée ayant bénéficié de ce type d’acte opératoire, sans que nous puissions en connaître l’existence à l’interrogatoire, ce qui a conduit à une gestion inadéquate de ses épisodes de rétention aiguë d’urine. Il est important de connaître ce type de chirurgie et les modalités de gestion de la vidange vésicale afin d’éviter des erreurs diagnostiques et le risque de complications infectieuses et traumatiques qui pourraient en résulter.

The artificial urinary sphincter was indicated more particularly in cases of incontinence resulting from urethral denervation. However, it was gradually proposed to patients suffering from stress urinary incontinence. We present a case report of an old woman having benefited from this type of surgery, without knowledge of its existence during the interrogation and which led to inadequate management of her episodes of acute urinary retention. It is important to know the existence of this type of surgery and the modalities of management of the draining bladder to avoid diagnostic errors and risk of infectious and traumatic complications, which could ensue from it.